Calendrier des allergies : mois par mois, comprendre et prévenir les pics allergiques

 

Calendrier des allergies : mois par mois, comprendre et prévenir les pics allergiques

Les allergies ne se limitent plus au printemps. Le calendrier des allergies s’étend désormais sur toute l’année. Pour les professionnels exposés ou soucieux d’offrir un air plus sain dans leurs locaux, connaître la saison pollinique mois par mois est devenu essentiel. Car les pics allergiques ne surviennent pas au hasard. Ils suivent un rythme, que le calendrier pollinique permet d’anticiper.
Dans cet article, on s’intéresse à un angle trop peu abordé : comment le climat change la période des pollens, et ce que cela signifie concrètement, mois après mois.

 

 

 

Le calendrier pollinique perturbé par le changement climatique

Le réchauffement climatique bouleverse profondément le calendrier pollinique. Les hivers plus doux avancent les floraisons, et les taux de CO₂ plus élevés rendent les pollens plus abondants et plus allergisants. Résultat : une saison pollinique plus longue, plus intense et surtout, plus difficile à prévoir.

Autre facteur aggravant dans le calendrier des allergies : la pollution. Elle fragilise les grains de pollen, les rend plus irritants et plus faciles à inhaler. Ce sont des éléments que les professionnels, notamment dans les secteurs de la santé ou de l’accueil, doivent intégrer pour limiter l’exposition aux allergènes dans les espaces clos. 

 

Janvier à mars : la saison des premières allergies au pollen

Le calendrier des allergies commence dès l’hiver. En janvier et février, les pollens de noisetier et d’aulne apparaissent dans certaines régions, notamment dans le sud. Mars marque l’arrivée du cyprès, particulièrement allergisant.

Durant cette période, les allergies sont souvent confondues avec des rhumes ou des infections respiratoires. Pourtant, il s’agit bien de réactions au pollen, qui peuvent déjà perturber le quotidien. Pour les personnes sensibles, cette période des pollens hivernale n’est pas à sous-estimer.

 

Avril à juin : le cœur du calendrier des allergies

Le printemps concentre les principaux pics de la saison pollinique. En avril, les pollens d’arbres comme le bouleau, le chêne et le platane remplissent l’air. Les réactions allergiques sont fréquentes, voire intenses.

En mai, c’est l’arrivée des graminées, responsables de l’allergie en mai et de l’allergie au pollen en juin, les plus redoutées de l’année. Ce sont elles qui touchent le plus de Français. Leurs pollens sont très volatils, parcourent de longues distances, et provoquent des réactions immédiates.

L’allergie en juin est généralement difficile à gérer pour ceux qui travaillent en extérieur ou dans des lieux mal ventilés. L’air intérieur devient alors un refuge, à condition qu’il soit filtré efficacement.

 

Juillet à septembre : l’été, une saison pollinique qui dure

Contrairement aux idées reçues, l’été ne marque pas la fin des allergies. En juillet, les graminées sont encore actives, en particulier dans les zones rurales. L’allergie en juillet reste donc d’actualité pour de nombreux professionnels.

Mais c’est en août que l’ambroisie entre en scène. Très présente dans le sud-est de la France, cette plante invasive libère un pollen extrêmement allergisant. L’allergie en août touche de plus en plus de personnes, y compris celles qui n’étaient pas sensibles auparavant.

Cette période des pollens d’été est longue, parfois jusqu’en septembre, prolongeant la gêne bien au-delà de la belle saison.

 

Octobre : les allergies d’automne à surveiller

En octobre, la plupart des plantes ont terminé leur cycle. Pourtant, dans certaines régions, l’ambroisie peut encore libérer du pollen. Les allergies d’octobre existent, bien qu’elles soient moins fréquentes. Elles concernent surtout les zones où cette plante est bien implantée, ou les lieux fermés où l’air n’est pas bien renouvelé.

C’est aussi une période où les moisissures peuvent se développer en intérieur, aggravant les symptômes chez les personnes déjà sensibilisées aux allergies.

 

Quel est le pire mois pour les allergies ?

Si l’on devait désigner un mois particulièrement redouté dans le calendrier des allergies, ce serait sans doute juin. C’est à ce moment que les graminées, les pollens les plus allergisants en France, atteignent leur pic de concentration dans l’air. L’allergie en juin est donc l’une des plus répandues et des plus intenses. Elle touche aussi bien les adultes que les enfants, même ceux qui n’avaient jamais présenté de symptômes auparavant.

Ce mois marque également la période où la chaleur commence à s’installer. On ouvre davantage les fenêtres, on passe plus de temps dehors, et l’exposition au pollen devient difficile à éviter. Pour les professionnels en contact avec le public, dans les écoles, les entreprises ou les établissements de santé, il est crucial d’anticiper cette période des pollens. Installer un purificateur d’air au bureau peut alors faire toute la différence. Cela permet de réduire significativement la présence d’allergènes dans l’air intérieur, et d’offrir un cadre plus confortable et plus sain, en particulier pendant ce mois critique du calendrier pollinique.

 

Prévenir les allergies grâce à une meilleure qualité de l’air

Face à ce calendrier pollinique de plus en plus dense, la prévention devient cruciale. Suivre les bulletins allergo-polliniques permet de connaître les périodes à risque. Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi agir sur l’environnement intérieur.

Utiliser un purificateur d’air professionnel, équipé d’un filtre multicouches, permet de capturer les pollens et autres allergènes présents dans l’air ambiant. C’est un outil essentiel pour améliorer le confort des collaborateurs, limiter les arrêts maladie liés aux allergies, et offrir un environnement plus sain au quotidien.

Aujourd’hui, le calendrier des allergies ne laisse que peu de répit. L’air pur devient un allié stratégique. Pour les particuliers comme pour les professionnels.

 

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